Si mon Amérique a survécu, pour partie, au premier pas d'un Colón, et aux quais des ports (in)humains, et si l'Amérique a survécu à elle-même dans les siècles qui ont suivi, c'est parce que l'Homme y a inventé un "se laisser traverser" par la violence, condition de la constitution d'un Nous américain.
En regard de cette américanité-là, cette performance culinaire convie le public dakarois à ingérer, lors d'une "grande abbuffata" de mots/maux, une confiture constituée de cette starlette warholienne insouciante et oublieuse, icône d'un ailleurs exoticisé, racisé et genré, à la racine étymologique de nos Républiques bananières, celles des Suds, celles des Nords.
Un "se laisser traverser" par la toxicité pour métaboliser du politique.
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