jean-françois boclé
(Archéologie du) Cannibalisme---ref637
under construction

Banane et Cannibalisme
En 2008, l'installation sonore Monkey Banana a été présentée à la Fondation Clément après avoit été présentée en République de Maurice et à Liverpool : un Bananaman sur un socle, une série de peintures sur papier et un message vocal accessible au public via leur téléphone portables (Hier, on pendait aux arbres d'étranges fruit, aujourd'hui, dans les stades de foot, on jette des bananes sur des hommes en poussant des cris de singe). Le Bananaman n'y était pas proposé à la cannibalisation qui était malgré tout induite : disposer 70 Kg de bananes anthropomophes sur un socle aux dimensions d'une table c'est en creux pousser au geste cannibale. 
En Martinique, le public a été agit par cette suggestion de l'artiste : ll a cannibalisé les pieds du Bananaman ! Cette intervention dévorante à eu lieu alors que les bananes se putéfiaient. Cela laisse à penser que les Cannibales comptaient parmi les nombreux touristes visitant la Fondation Clément. Car aucun martiniquais ne mangerait une banane noircie, pas même une banane "tiquetée". Les bananes tiquetées - présentant des points noirs - sont consommé cuite, en confiture par exemple. Ou données aux cochons. Car casi tout le monde a un "pied" de banane dans son jardin (le jardin créole nouricier). 

haut de page top of page